Révolution de juin 1968

Un tournant majeur de l'histoire sociale et politique en France, marquant d'importantes reformes dans le domaine.

Révolution de juin 1968

Évolution des mouvements

  • Début du mouvement (printemps 1968) :

    Les manifestations étudiantes à Paris, en particulier au sein de l'Université de Nanterre, expriment des revendications liées aux conditions de vie et à la liberté de pensée. Les tensions étudiantes s’intensifient, notamment à Sorbonne.

  • Manifestations en mai 1968 :

    Les étudiants organisent des grèves et des barricades. Le mouvement gagne en ampleur, impliquant d’autres groupes sociaux tels que des ouvriers, syndiqués ou non. La répression policier se fait parfois violente.

  • Juin 1968 – Après l’incident du 4 juin :

    Après une violente réaction policière le 4 juin, le mouvement se radicalise. De nouvelles grèves se multiplient dans les usines, et plusieurs centaines de milliers de personnes font la grève générale. Le mouvement atteint son apogée le 13 mai.

  • Fin du mouvement et mesures réformatrices (1968-1969) :

    Après l’effondrement du mouvement en juin, les autorités françaises, dirigées à cette époque par Charles de Gaulle (Président de la République), réagissent en instaurant une réforme éducative visant à éliminer les points de tensions, notamment l’égalité des enseignements et des protections des étudiants. Des transformations politiques aussi apparaissent, comme le vote d’un référendum sur l’instauration de la république électorale.

Réformes engagées

Les mouvements de 1968 ont entraîné plusieurs réformes majeures :

  • Réforme universitaire : création d’universités à autonomie élargie.
  • Réformes juridiques : lois favorisant l’émancipation des droits des citoyens dans de nombreux domaines (famille, travail, santé).
  • Élargissement des partis politiques : plus de diversité dans les coalitions, ouverture aux forces de gauche.

« Ce printemps et ce printemps des rébellions et des espoirs a eu un impact déterminant sur la France moderne, élargissant les limites des libertés, mais aussi des responsabilités. »

— Historien contemporain, 2024.